Aulas: «Je ne veux plus des dinosaures de vestiaires !»
Posté : 05 juil. 2012, 10:50
Attention, Jean-Michel Aulas est en grande forme. Et quand on laisse entendre ci et là que son club l’Olympique Lyonnais n’a plus vraiment le même statut, il passe à l’attaque. Hier matin, le président lyonnais s’est confié dans nos colonnes, comme rarement. Il a d’abord lui-même pointé les noms des joueurs officiellement sur la liste des transferts en donnant les raisons.
Le déménagement est assuré. Le patron de l’OL n’est plus dans le compromis. Conscient d’avoir perdu de temps, il a décidé de trancher. « La saison dernière, un certain nombre de joueurs ont pourri le vestiaire. Ils n’ont pas joué le jeu alors qu’il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la ligue. Il y a eu une pression néfaste des pharaons ou des dinosaures de vestiaires. Je ne veux plus de ça. J’ai vraiment en travers les matches à Nicosie, à Caen, à Valenciennes, en finale de la coupe de la Ligue. Je l’ai dit aux joueurs avant le départ pour Tignes, et je crois que je n’ai pas été flou. Maintenant, je mets les valeurs des joueurs avant le palmarès passé ».
On a cru un moment que Jean-Michel Aulas s’était réincarné en Louis Nicollin tant il est monté dans les tours sur le plan de l’expression : « Mais franchement, j’ai demandé aux joueurs de gagner le trophée des champions à New York, c’est une priorité, un objectif fabuleux, peut-être le 17e titre du club depuis 2001. Tous les gamins me regardaient avec les yeux qui brillaient, en rêvaient déjà, il n’y a que deux ou trois pingouins qui ne veulent jouer que pour leur portefeuille pour ne pas se sentir concernés !
J’ai demandé aux joueurs d’être exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes. Je ne veux plus de mauvais état d’esprit dans le vestiaire ». Comme il en a dit assez, il faut alors mettre des noms sur ce banc des accusés. « Cris ne peut plus rester avec nous. S’il s’en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil. Claude Puel avait fait resigner Cris car il le craignait. Pour Rémi la saison a été très délicate avec Cris. Le duo Koné-Lovren n’a pas trouvé ses marques car Cris a freiné leur évolution. Il paraît qu’Aly Cissokho a changé d’agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit Dabo sera avec nous. J’ai vu un très bon Källström à l’Euro 2012, et je n’ai pas vu du tout le même avec nous la saison dernière. On aurait pu le transférer l’hiver dernier, on a attendu, là on va voir. Bastos lui est un cas d’école. Mais à deux ans d’un mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux croyez-moi.
Nos contours ne sont pas flous, je veux un vestiaire de 23 ou 24 joueurs, un vestiaire rafraîchissant, ce que nous aurions dû avoir la saison dernière. On y parviendra et nous aurons un groupe jeune, ambitieux et de qualité », a conclu Jean-Michel Aulas sur ce chapitre.
A une question concernant l’avenir de Bafétimbi Gomis à l’Olympique Lyonnais, le président a simplement répondu : « Joker ! ». Voilà qui en dit assez. Lui aussi pourrait être transféré.
C’est clair, l’opération dégraissage a commencé. L’histoire d’amour avec certains joueurs est terminée. Il n’y a plus de place pour regarder briller les vieilles étoiles sur le maillot. Le président a déclenché lui-même la tempête. Les hommes mis en accusation lui répondront peut-être. Jean-Michel Aulas assume ses propos. Le chef a toujours raison non ?
Le Progrès
Le déménagement est assuré. Le patron de l’OL n’est plus dans le compromis. Conscient d’avoir perdu de temps, il a décidé de trancher. « La saison dernière, un certain nombre de joueurs ont pourri le vestiaire. Ils n’ont pas joué le jeu alors qu’il y avait de la place pour gagner le titre et la Coupe de la ligue. Il y a eu une pression néfaste des pharaons ou des dinosaures de vestiaires. Je ne veux plus de ça. J’ai vraiment en travers les matches à Nicosie, à Caen, à Valenciennes, en finale de la coupe de la Ligue. Je l’ai dit aux joueurs avant le départ pour Tignes, et je crois que je n’ai pas été flou. Maintenant, je mets les valeurs des joueurs avant le palmarès passé ».
On a cru un moment que Jean-Michel Aulas s’était réincarné en Louis Nicollin tant il est monté dans les tours sur le plan de l’expression : « Mais franchement, j’ai demandé aux joueurs de gagner le trophée des champions à New York, c’est une priorité, un objectif fabuleux, peut-être le 17e titre du club depuis 2001. Tous les gamins me regardaient avec les yeux qui brillaient, en rêvaient déjà, il n’y a que deux ou trois pingouins qui ne veulent jouer que pour leur portefeuille pour ne pas se sentir concernés !
J’ai demandé aux joueurs d’être exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes. Je ne veux plus de mauvais état d’esprit dans le vestiaire ». Comme il en a dit assez, il faut alors mettre des noms sur ce banc des accusés. « Cris ne peut plus rester avec nous. S’il s’en va, on aura un plan B qui peut très bien venir du Brésil. Claude Puel avait fait resigner Cris car il le craignait. Pour Rémi la saison a été très délicate avec Cris. Le duo Koné-Lovren n’a pas trouvé ses marques car Cris a freiné leur évolution. Il paraît qu’Aly Cissokho a changé d’agent et que ça va aller mieux, alors il va partir, et le petit Dabo sera avec nous. J’ai vu un très bon Källström à l’Euro 2012, et je n’ai pas vu du tout le même avec nous la saison dernière. On aurait pu le transférer l’hiver dernier, on a attendu, là on va voir. Bastos lui est un cas d’école. Mais à deux ans d’un mondial au Brésil, il va aller beaucoup mieux croyez-moi.
Nos contours ne sont pas flous, je veux un vestiaire de 23 ou 24 joueurs, un vestiaire rafraîchissant, ce que nous aurions dû avoir la saison dernière. On y parviendra et nous aurons un groupe jeune, ambitieux et de qualité », a conclu Jean-Michel Aulas sur ce chapitre.
A une question concernant l’avenir de Bafétimbi Gomis à l’Olympique Lyonnais, le président a simplement répondu : « Joker ! ». Voilà qui en dit assez. Lui aussi pourrait être transféré.
C’est clair, l’opération dégraissage a commencé. L’histoire d’amour avec certains joueurs est terminée. Il n’y a plus de place pour regarder briller les vieilles étoiles sur le maillot. Le président a déclenché lui-même la tempête. Les hommes mis en accusation lui répondront peut-être. Jean-Michel Aulas assume ses propos. Le chef a toujours raison non ?
Le Progrès